Interview de Murielle, famille d’accueil pour Basmah

Murielle et son mari ont décidé d’accueillir Basmah, jeune Golden Retriever femelle. Murielle nous raconte son expérience avec ce chiot qui passera sa première année de vie dans leur foyer.

Comment avez-vous découvert la Fondation Arthanis et comment avez-vous décidé de devenir famille d’accueil ?

J’ai entendu parler du projet par un article dans un journal. Nous avions déjà deux chiens, des Huskys que nous avions formés, entres autres, avec M. Joshua Zingg. M. Zingg est également formateur à la Fondation Arthanis et nous avait également parlé du projet. A la perte d’un de nos chiens, sa sœur s’est sentie très seule. Nous avons réfléchi au fait de prendre un nouveau compagnon, et l’idée d’accueillir un chiot pour la Fondation Arthanis avait germé dans mon esprit. Avec mon mari, nous avons décidé de franchir le pas après quelques mois de réflexion.

Quelle a été votre motivation à devenir famille d’accueil ?

Nous avons choisi ce projet car il était compatible avec notre phase de vie actuelle. Nous ne voulions pas reprendre un chien à vie mais de se dire que nous pouvions donner de notre temps pour cette cause nous plaisait. J’avais aussi plus de temps à consacrer à un chiot du fait d’un changement de vie professionnel. Savoir que nous pouvions être très présents et disponibles pour lui était important. L’opportunité s’est donc présentée et nous avons fait le pas. Nous avons donc accueilli Basmah, Golden Retriever âgée de deux mois.

Pourquoi la Fondation Arthanis ?

La mission de la fondation me touche beaucoup. Je suis déjà engagée avec ProInfirmis auprès d’enfants atteints du trouble de l’autisme et j’ai vu à quel point la relation avec un chien peut les aider dans leur développement. C’est très beau à voir. Si Basmah peut apporter cela à quelqu’un, ce serait merveilleux.

Comment s’est passée l’arrivée de Basmah chez vous ?

Son arrivée s’est vraiment très bien passée. Notre Husky et le chiot ont assez rapidement noué une jolie complicité et il n’y a pas eu de jalousie. La chienne âgée apprend le respect à Basmah. Ce sont des chiens très différents, ils ont des environnements et des besoins distincts : le Husky reste dehors et est assez indépendant alors que Basmah vit avec nous à l’intérieur et très proche de nous.

Quelle relation avez-vous développée avec Basmah ?

C’est une relation un peu particulière parce qu’on se dit : « Ce n’est pas mon chien, donc je dois vraiment bien faire les choses ! ». Il y a une responsabilité en plus parce qu’on sait qu’une mission l’attend, alors on ne peut pas être laxiste. J’aime beaucoup passer du temps avec Basmah et lui apprendre de nouvelles choses. C’est une chienne vraiment intelligente et à l’écoute. Je suis convaincue qu’elle sera une bonne compagne pour son ou sa future bénéficiaire.

Comment se passe la relation entre vous les formateurs et la fondation ?

Je dois dire qu’on se sent soutenus. Des cours destinés aux familles d’accueil sont dispensés régulièrement et, si nécessaire, on sait que l’on peut se tourner vers un des formateurs qui saura nous guider ou qui a les ressources que nous n’aurions pas forcément. 

Comment vous préparez-vous à la séparation après cette année d’accueil ?

C’est clair que s’il y a un frein à l’accueil d’un chiot, c’est cette courte durée et la peur de trop s’attacher. Je ne peux pas dire que la séparation ne sera pas dure mais on le sait d’entrée. Lorsqu’on accueille un chien dans notre famille, qu’il reste une année ou à vie, il y aura forcément un adieu, une déchirure. Dans ce cas, je la vois comme une déchirure réjouissante parce qu’on apporte une petite pierre à l’édifice. Le chien ne meurt pas, il part pour une nouvelle aventure.

 

Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles familles d’accueil pour nos futurs chiots avant qu’ils ne commencent leur formation de chien d’assistance ou d’alerte médicale.

Si vous aussi, comme Murielle et son mari, avez envie de vous lancer dans cette aventure, contactez-nous!

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